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Son histoire

Gros-Bois

Site du Néolithique moyen à Gros-Bois qui montre une connexion entre la Bourgogne et le bassin du Rhin

Les Réaudins

Complexe néolithique (rare association de carapace de tortue à une sépulture), suspecté en 1985 et révélé en juin 1986 lors d’une prospection aérienne par André Heurtaux Trois sites sont détectés, répartis en deux ensembles : « les Réaudins » et « les Terres de Citeaux » d’une part, et d’autre part « les Défriches » à environ 1 km à l’ouest du premier ensemble.

Une première campagne de décapage du site se déroule du 11 au 20 avril 1987, suivie d’une deuxième campagne du 17 août au 19 septembre 1987. Les études se poursuivent avec des campagnes de fouilles de 1 à 2 mois chaque été, dans le cadre d’un programme commencé par la Circonscription des Antiquités préhistoriques en 1987. En 1994, 50 000 m2 ont été fouillés. Le site a livré :

  • une enceinte fermée à fossé interrompu d’environ 1,5 ha et une fosse, attribuées à la culture de Cerny-Barboise, Néolithique moyen I, vers 3 600 av. J.C.;
  • une occupation du Néolithique moyen récent, vers 3 200 av. J.C. Ces vestiges se trouvent dans un chenal comblé par des sédiments, ce qui facilite l’étude paléo-environnementale ;
  • des vestiges funéraires et d’habitat datés du Bronze final (environ 1 200-800 av. J.C.)
  • une structure de la Tène finale peut-être apparentée aux sanctuaires gaulois

Éloignés de l’enceinte à fossé interrompu par des distances allant de 50 à 300 m, se trouvent 17 enclos délimités par des tronçons de fossé, les principales concentrations de monuments funéraires (type Marolles-Passy), et une cinquantaine de sépultures dont plus de la moitié associées directement aux monuments

Site gallo-romain du bois de Roselle

Découvert à l’occasion de repérages d’archéologie préventive dans les carrières de granulats de la Bassée, le site du bois de Roselle comprend un établissement gallo-romain clôt de 200 × 90 m occupé de la seconde moitié du ier siècle à la fin du iiie siècle ou au plus tard au tout début du ive siècle. Il a peut-être aussi été occupé sporadiquement à la fin du ive siècle ou au ve siècle. À l’est et au sud-est se trouve un petit enclos, et quelques fossés et fosses de la première moitié du ier siècle. à 100 m à l’est se tient un enclos et des inhumations des iie – iiie siècles. À 200 m au nord-est un fossé d’un enclos rituel de la Tène finale contient une incinération du ier siècle. Et à 200 m à l’ouest se trouve un petit enclos de destination incertaine
Trois fosses de l’enclos principal ont livré du mobilier céramique abondant. L’architecture atypique ne donne pas d’indication claire de la destination des bâtiments. J.-M. Séguier penche pour un caractère domestique possible, avec un bâtiment mixte habitation et stockage, et des dépotoirs adjoints. Mais ce bâtiment principal pourrait aussi être un édifice cultuel, avec une des fosses servant d’exutoire pour les offrandes – cette hypothèse étant soutenue par une série abondante de vaisselle métallique et autre mobilier métallique dans deux fosses ; cependant il n’y a pas de vestiges osseux (absence probablement due à de mauvaises conditions de conservation), et l’assemblage de vaisselle ressemble aux mobiliers domestiques contemporains dans la zone de confluence Seine-Yonn

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